Raphaël : Un moment d’humanité et de poésie sous le ciel namurois
Raphael a su captiver l’audience de la scène P&V ce soir au Festival des Solidarités, touchant les cœurs avec sa voix douce, sa guitare envoûtante et l’accompagnement de ses talentueux musiciens. Arborant un bob offert par sa femme, le chanteur parisien s’est montré particulièrement loquace lors de sa performance, renforçant ainsi la connexion entre lui et son public. Actuellement en tournée pour son album Une autre vie, Raphael a livré un concert à la fois spontané, sincère et empreint d’une grande humanité. Alternant entre ses nouvelles compositions et ses grands classiques tels que Sur la route, Caravane ou encore Et dans 150 ans, l’artiste a pris un plaisir évident à partager ce moment avec une foule venue en nombre pour son troisième passage aux Solidarités.
La prestation de Raphael s’est démarquée comme l’un des moments forts de cette première journée du festival. Le lien entre Raphael et le Festival des Solidarités s’est encore renforcé, témoignant d’une véritable histoire d’amour entre l’artiste et Namur. Avant même d’entamer la première note, Raphael s’est lancé dans une série de confidences, évoquant avec nostalgie ses escapades adolescentes à Namur, où il venait en train pour s’amuser et déguster des bières locales. Il a exprimé sa sincérité à plusieurs reprises, et le public, conquis, n’avait aucune difficulté à le croire.
Musicalement, le concert a été un véritable régal. Raphael, tour à tour poète, enfant du rock et funambule, a su créer une ambiance unique sans s’appuyer sur une setlist rigide ou des effets spéciaux imposants. Tout était centré sur l’instant présent, dans une atmosphère parfois fragile mais toujours authentique. Les guitares ont résonné avec intensité, notamment sur la mythique Caravane, interprétée dans une version aérienne, et sur Les Salines ou Éblouie par la nuit, des morceaux empreints d’une puissante saturation.
Raphael a également offert un solo poignant avec un bottleneck sur la ballade crépusculaire Une autre vie, morceau phare de son dernier album. Il a pris un instant pour introduire cette chanson en se lamentant sur la disparition des slows, renforçant encore la magie de ce moment musical. Bien que la pluie et la perspective du concert de Calogero aient poussé une partie du public à quitter les lieux, ceux qui sont restés jusqu’à la fin ont été récompensés par une prestation inoubliable, conclue magistralement par Et dans 150 ans. Pour les amateurs de musique, ce fut un grand moment à graver dans les mémoires.
Photos par Sonia Chapelle à visionner sur la page Facebook du mag
Vous pouvez encore (re)découvrir Raphaël aux dates suivantes :
En savoir plus sur Live & Shoot Mag
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
