Jimmy Eat World enflamme la Rockhal : un retour triomphal

Le 16 Juin, la Rockhal a vibré au rythme de l’emo-rock américain. Deux ans après leur dernier passage dans la région. Jimmy Eat World a fait son grand retour sur scène, devant un public nombreux et survolté. Le groupe emmené par Jim Adkins (chant/guitare), accompagné de Tom Linton (guitare/chant), Rick Burch (basse) et Zach Lind (batterie), a offert un concert magistral, mêlant puissance, émotion et communion.
Jimmy Eat World, une carrière forgée dans l’intégrité et l’indépendance
Originaire de Mesa, le groupe est né de la complicité entre Jim Adkins et Zach Lind. Ce sont deux amis d’enfance partageant la même passion pour la musique. Fondé en 1994 avec Tom Linton et le bassiste Mitch Porter (remplacé peu après par Rick Burch), le groupe s’impose rapidement sur la scène indépendante grâce à ses influences variées.
Après des débuts sur Wooden Blue Records, deux albums prometteurs chez Capitol, c’est avec l’album Bleed American (2001) que le groupe entre dans une nouvelle dimension. ils se sont rebaptisé Jimmy Eat World après les attentats du 11 septembre. Porté par des titres devenus mythiques comme “The Middle”, “Sweetness” ou “A Praise Chorus”, le groupe s’impose comme un pilier de la scène emo-rock américaine.
Un public en liesse pour un concert anthologique !
Dès les premières notes, le ton est donné ! Jimmy Eat World attaque fort avec “Futures”, suivi de l’irrésistible “Pain”. Le public réagit instantanément. Jim Adkins, charismatique et toujours aussi énergique, enchaîne avec “Big Casino” et “Work”.
Au fil du concert, le groupe alterne entre classiques et morceaux plus récents comme “Something Loud” ou “Place Your Debts”. Jimmy Eat World n’a rien perdu de sa pertinence ni de sa capacité à émouvoir. La rythmique, précise et puissante, soutient un mur de guitares mélodiques transporte la salle dans un véritable tourbillon.
Mais c’est avec les hymnes “Sweetness” et surtout “The Middle” que la soirée atteint son apogée. Dès les premières notes de ce dernier, la foule explose, saute, chante à l’unisson. Le public est galvanisé par cette ode à la persévérance et à l’affirmation de soi. Plus de vingt ans après sa sortie, le morceau résonne toujours aussi fort, génération après génération.
Jimmy Eat World, un groupe fidèle à ses racines, toujours en évolution
Ce concert exceptionnel à la Rockhal confirme une chose : Jimmy Eat World est toujours au sommet de son art. Le groupe reste fidèle à ses racines, à son identité faite de riffs accrocheurs. Des textes sincères et d’une esthétique à la croisée du rock alternatif, de la power-pop et du punk mélodique. Pourtant, il ne cesse d’évoluer, comme en témoignent ses derniers singles et la tournée « Phoenix Sessions », où il a rejoué en intégralité les albums Clarity et Futures.
Trente ans après ses débuts, ce groupe démontre qu’il n’est pas simplement un phénomène culte des années 2000. Il est et reste une formation vivante, inventive, et toujours aussi puissante sur scène.
Ce soir-là, la Rockhal a vécu un moment de grâce rock, un de ceux qui restent longtemps en mémoire. Jimmy Eat World a prouvé qu’il avait encore beaucoup à dire – et surtout, qu’il savait mieux que jamais le crier haut et fort.
Le groupe continu sa tournée a travers l’Europe, toutes les dates à venir ci-dessous :
https://www.songkick.com/fr/artists/82317-jimmy-eat-world.
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