Eagle Eye Cherry, entre souvenirs, émotion et promesses .

Eagle Eye Cherry, entre souvenirs, émotion et promesses . Une escale marquante d’une tournée en renaissance.

Dès 19h30, le hall de la BAM s’anime … Lumière tamisée, mur de son discret, public venu tôt pour avoir les meilleures places. Le concert démarre officiellement à 20h30 avec Mathieu Des Longchamps. C’est avec une mini-set acoustique, musique douce, chansons intimistes que Mathieu assure la première partie de la soirée. Une ambiance idéale pour préparer le public à la grande entrée.

À 21h30, la tension monte. Eagle-Eye Cherry entre sur scène avec minimalisme . Une guitare, quelques lumières, et sa voix. Il commence prudemment, convoquant une complicité avec le public, avant d’embarquer tout le monde dans un voyage lyrique. L’alchimie opère immédiatement, et la salle bascule dans l’émotion et la communion.

Quelques temps forts :

Lors de Save Tonight, la foule reprend le refrain mot pour mot, dans un moment suspendu.
Un passage très intimiste autour de One of Those Days ou This Paralysis donne un espace de respiration et de douceur.
Le public frémit aussi quand il entonne Falling in Love Again, un classique qui reste chargé d’histoire.
L’artiste offre un hommage avec des reprises en guitare solo : Atlantic City de Bruce Springsteen.
Le jeu de lumière évolue au fil du concert : lumière chaude, parfois des tons bleus profonds, quelques effets de contrejour pour donner du relief.
Le rappel final, avec Save Tonight , clôt la soirée dans l’émotion, comme un au revoir intense.

La durée du concert approche les 2h heures incluses entre le set principal et les rappels.

La set list que l’artiste a proposé ce soir mêle ses grands tubes, des titres récents, et des hommages à des artistes qui l’inspirent.

Retour sur le parcours : d’ascension, de silence, de renaissance

Eagle-Eye Cherry, de son vrai nom Eagle-Eye Lanoo Cherry, est né en 1968 à Stockholm. Il grandit entre la Suède et les États-Unis, baigné par la musique — son père, Don Cherry, était un trompettiste de jazz de renom, et sa mère, Moki Cherry.

Son premier album solo, Desireless , le propulse au sommet grâce au tube mondial Save Tonight. Il enchaîne ensuite avec Living in the Present Future, aux influences variées et dans lequel on retrouve les titres Are You Still Having Fun?, Long Way Around, Together, Shades of Gray. Puis vient Sub Rosa qui marque une période plus introspective.

Après une pause, il revient avec Can’t Get Enough et plus tard Streets of You . Back On Track marque une renaissance. Ce dernier album le retour à ses fondamentaux mêlé à une maturité nouvelle.

Il publie également un album live, Live and Kicking , qui témoigne de sa présence scénique et de son désir de capturer l’instant du concert.

Dans des interviews récentes, il évoque ses doutes, ses choix de se retirer, puis de revenir avec force, en s’appuyant sur ce qu’il aime profondément dans la musique.

Tournée 2025 : étapes, ambitions, prolongements…

Metz figure parmi les dates clés déjà annoncées pour la France. Les prochains concerts après Metz sont :

17 octobre 2025 — Halle Verrière, Meisenthal, France
18 octobre 2025 — Mühle Hunziken, Rubigen, Suisse
19 octobre 2025 — Kaufleuten, Zürich, Suisse

Cette tournée s’inscrit dans le cadre du soutien à Back On Track, et vise à reprendre contact avec le public dans des lieux à taille humaine, privilégiant la proximité.

Il est très probable que d’autres dates soient annoncées — en Europe, mais aussi possiblement en Amérique, voire en Australie, compte tenu de son regain d’activité artistique. Dans une chronique, on évoque l’idée qu’il pourrait faire ses propres concerts en Australie dans le futur.

Un concert emblématique, un avenir enthousiasmant !

La soirée à Metz n’était pas seulement une date de tournée … C’était une réaffirmation : Eagle-Eye Cherry est là, toujours, avec ses histoires, ses textures sonores, sa sincérité. Le set mêlait nostalgie et audace, ses classiques et ses nouvelles chansons, le tout dans une proximité rare avec le public.

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