Fréquence JDM
Le selfie avec mon binôme et Silmarils

Fréquence JDM c’est parti, ou le carnet de bord d’un bénévole au micro – Mon week-end avec Radio Michel au Jardin du Michel

Samedi, midi

Valentin passe me prendre. Voiture chargée, eau bien calée dans le sac (il fait une chaleur à faire fondre un bénévole), direction Dommartin-lès-Toul pour le Jardin du Michel. À peine arrivé, je sens l’effervescence. Ça parle fort, ça court partout, ça rigole – l’équipe de Radio Michel est déjà sur le pont depuis jeudi. Autant dire qu’ils sont chauds, et pas seulement à cause du soleil.

Premier stop : briefing

On fait le point sur les artistes du jour, qui est disponible à quel moment, qui interviewe qui. Ensuite, on complète les trous dans la grille par des jeux, des interviews de commerçants, de bénévoles, ou encore des membres de la protection civile. On travaille en binôme avec d’autres radios, ce qui crée une super dynamique de collaboration.

Le direct, c’est sacré

Tous les jours de 16h à 20h, on est collés au studio, impossible de bouger. Et c’est là que la frustration pointe parfois le bout de son nez. Quand t’entends un concert que t’adores démarrer à quelques mètres et que toi, t’es en train de caler une chronique météo ou de gérer un jingle capricieux… ben t’as un petit pincement. C’est le revers du badge.

Samedi, je prends le micro avec Sweet Mad

Une interview fluide, chaleureuse. Et puis surgit Silmarils, non prévu au programme. C’est pour moi. L’impro totale, mais dans ces cas-là, on fonce. L’échange est naturel, humain, drôle. Et à la fin, surprise : c’est eux qui nous demandent un selfie. Oui, oui, c’est bien ce que t’as lu. Comment dire non ? Photo, sourire, souvenir.

Dimanche, rebelote

Je tends le micro à Bombtracks, puis à Niko des Tagada Jones. Entre deux, je mène une rubrique spéciale bénévoles : chacun tire une question au hasard dans un chapeau. Ça donne des moments touchants, drôles, parfois totalement absurdes. Du vrai, brut.

Mais tout ne roule pas toujours

Le flux web de diffusion fait des siennes. Les techniciens s’arrachent les cheveux. Le matos est bon, les configs tiennent, mais la connexion, elle, flanche. Pas facile de faire de la radio quand le Wi-Fi a la tremblote. Malgré tout, ils tiennent la baraque, avec une ténacité admirable. Mention spéciale à ceux qui, sous pression, gardent le casque et le sourire.

Et puis, il y a des moments de grâce

Comme cette interview de Jennifer Ayache de Superbus, réalisée directement dans notre studio. Pour le duo en charge, c’était plus qu’une rencontre : c’était une idole, une émotion palpable, un rêve qui prend forme sous le néon d’une régie surchauffée. À l’extérieur, les concerts battent leur plein. Mais là, à l’intérieur, le temps s’arrête.

Dimanche soir – Clap de fin

Je range le micro, je débranche le casque, je remets mes jambes dans le bon sens. Un peu fatigué, un peu frustré, beaucoup heureux. Ce week-end, j’ai croisé des artistes, des bénévoles, des techniciens, des voix, des visages, des galères… et une bande de passionné·es qui font de la radio comme on fait une déclaration d’amour, et à l’année prochaine sur la fréquence JDM, la radio Michel.

Et si jamais Silmarils relit ça : merci pour le selfie.

Album photos sur notre page Facebook

Reportage et images par : Bruno Dandeu

Lien vers le site du Jardin du Michel : https://jardin-du-michel.fr/
Facebook: https://www.facebook.com/jardindumichel


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